Vous l’avez reçu ou vous allez le recevoir dans votre boîte, voici le journal de la mi-mandature de la locale Ecolo d’Incourt.

Téléchargement : Journal « Pour que çà bouge… »_Incourt

INCOURT – Y A-T-IL UN PILOTE À BORD ?

A l’heure de la mi-mandature communale, Ecolo Incourt publie le journal « Pour que ça bouge… »

Ecolo Incourt joue un rôle d’opposition constructive au Conseil communal et au CPAS, participe activement à la vie de la commune et aux commissions communales. Elle initie des collectifs citoyens comme autour de la carrière aux pavés. Ecolo assure aussi un travail de vigilance démocratique qui s’avère aujourd’hui être d’une importance capitale.

Dans Pour que ça bouge, Ecolo relate certaines de ses actions menées ces trois dernières années, que ce soit en faveur de la mobilité autour de l’école d’Opprebais, de la solidarité au temps du Covid, de la plantation de haies en faveur de la biodiversité et de la lutte contre les coulées de boue. Autant d’actes concrets qui permettent à Ecolo Incourt de faire percoler ses idées et de réaliser son programme avec les moyens qui sont ceux de l’opposition : pas de sous mais une implication ardente.

Ecolo Incourt ne remplirait pas sa mission si elle n’exprimait pas aussi son inquiétude vis-à-vis de la gestion exercée par la majorité. Certes la période est difficile mais certains faits nous semblent préoccupants.

Le personnel de l’Administration communale ne va pas bien. Une étude publiée par la CSC Services Publics[1]  montre que notre commune est dans le peloton de tête des communes du Brabant wallon où ce mal-être est le plus prononcé et où les pratiques de gestion du personnel posent question.

Les marchés de producteurs locaux ont été à plusieurs reprises annoncés ou annulés en dernière minute. Dans ces conditions, il est impossible de fidéliser les chalands, ni même les producteurs. Il est à craindre que cette belle idée fasse long feu.

Ecolo a par ailleurs voté contre le « projet de la salle Moderna », un mic-mac entre une salle de gym et une salle communale qui ne répond de manière optimale à aucune de ces deux destinations. La salle de gym aurait de manière bien plus favorable trouvé place sur les terrains attenants à l’école. Qui plus est, entre les salles existantes et la future maison de la ruralité, il semble inutile de construire une dixième salle communale à quelques centaines de mètres de l’espace Corlier. On se trouve finalement devant un projet très coûteux, qui passe à côté des besoins réels des citoyens d’Incourt, occasionne beaucoup de désagréments aux riverains et aggravera les problèmes de circulation autour de l’école.

Enfin, suite à des refus initiaux de la commune, plusieurs permis d’urbanisme ont été récemment accordés en recours par le gouvernement wallon. Il s’agit pourtant de projets qui impactent fortement le caractère rural de notre commune : Construction de cinq maisons au coin des rues de la Sainte et Place à Opprebais. Installation d’un chai, d’un hangar, d’une maison d’habitation et de sept gîtes à Brombais-Longpré. Dans les deux cas les riverain.e.s sont mis devant le fait accompli.  Un trottoir est-il prévu à Opprebais ? Quid de l’impact des constructions et des aménagements sur la capacité d’infiltration des eaux de pluie dans la zone basse du Brombais ? Les citoyens n’ont pas eu l’occasion d’exprimer leurs éventuelles préoccupations sur ces projets. Si cela avait été le cas, les dossiers auraient-ils été mieux défendus au gouvernement wallon ?

Ecolo Incourt appelle la majorité à se ressaisir afin que les Incourtois et les Incourtoises se réapproprient l’avenir de leurs villages et puissent compter sur une administration performante.

Contacts :

Muriel Flamand, Colette Prévost, Mathilde Gramme, conseillères communales

[1]               La CSC Services publics au chevet des travailleuses / travailleurs de la fonction publique locale en Brabant Wallon ! https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=1799403340251130&id=137383563119791&m_entstream_source=timeline