Sécurité routière dans nos rues

Publié le 14 janvier 2020
Rédigé par 
minnegenevieve

Tous les Incourtois le savent et le vivent au quotidien, il y a de plus en plus de circulation et de circulation à vitesse non adaptée sur les routes de nos villages.

Que cela soit pour rejoindre les autoroutes, pour éviter la « taxe de circulation camion », pour éviter les travaux et leurs embouteillages, cela roule vite dans la commune d’Incourt.

Nous nous souvenons tous avoir joué dans les rues de nos villages quand nous étions enfants, sur nos vélos ou la balle au pied, on pouvait croiser du monde dans les rues d’Incourt.

Aujourd’hui, la voiture règne en maître , les parents ont peur de laisser leurs enfants réaliser seuls leurs courts déplacements, même un petit trajet à pied entre sa porte d’entrée et sa voiture garée relève du défi dans certaines rues. Oublions toute notion de ruralité, nos villages sont faits pour être traversés par des voitures …

 

Défauts d’aménagement :

Trop peu de trottoirs, mauvaise utilisation des trottoirs (pour rappel le stationnement est interdit sur les trottoirs) ou trottoirs trop peu marqués et visibles (pas de bordure), trop peu de systèmes de ralentissement de vitesse dans les zones sensibles, on ne peut que constater que les aménagements manquent pour un bien-vivre ensemble dans les rues d’Incourt.

Défaut de sanction. Des limitations de vitesse ont été instaurées. Pourquoi ne pas les faire respecter ? Nous sommes tous responsables, nous avons tous déjà roulé trop vite, peut-être qu’une petite piqûre de rappel est nécessaire.

Le citoyen n’a de cesse d’attirer l’attention de l’autorité actuelle qui défend une certaine idée de la ruralité. Mais qu’elle est-elle exactement cette idée ? L’immobilisme ? « Attendre que les riverains s’habituent » ?

La locale Ecolo d’Incourt ne peut que déplorer ce manque de prise en compte de la sécurité de chacun dans nos rues.

Nous attendons un vrai plan communal de mobilité sur Incourt dans lequel seront associées la mobilité douce, la mobilité partagée, la multimodalité et les négociations à entreprendre avec les responsables des TEC.

 

Geneviève Minne

Conseillère CPAS