La mobilité autour de l'école d'Opprebais, ça nous concerne ...

Publié le 8 juin 2018
Rédigé par 
minnegenevieve

Très chouette action de la locale écolo d’Incourt ce vendredi 8 juin, autour de l’école d’Opprebais. Nous étions quatre munis de nos sachets de semences, invitant à la recherche de solutions pour améliorer la mobilité autour de l’école d’Opprebais. Une rencontre de parents et grand parents prenant à coeur de partager leurs problèmes et solutions de mobilité. Des journalistes attentifs. (L’avenir et la Dernière heure).

Le capharnaüm du trafic est au rendez-vous de ce matin pluvieux. Quasi une voiture sur deux est garée à contre sens, des voitures en bloquent d’autres sur la place devant l’église, les parents sont conscients de l’insécurité de leurs enfants au moment d’ouvrir les portières côté rue ou même côté trottoir du fait de l’étroitesse de ces deux voies… « C’est une vraie jungle ici matin et après-midi », « Une zone sans droit »…  les mots sont forts ! Et une grand-mère de témoigner de bagarres entre parents prêts à en venir au main devant des enfants pour un rétroviseur accroché.

Si des parents apprécient la proximité de la crèche et de l’école, ils mettent par contre en évidence l’état catastrophique du trottoir entre les deux bâtiments. Un trottoir coincé à un endroit, entre un muret et la rue et qui laisse à peine une septantaine de centimètres pour le piéton parfois muni d’une poussette…ça ne va pas !

D’autres, sans clin d’oeil, nous racontent « Le pire, c’est le mercredi. Le jour des grands parents. Ils arrivent plus tôt pour se garer le plus près possible de la sortie de l’école. Parquent leur véhicule et n’en démordent pas. Même s’ils occupent l’emplacement du bus qui bloque alors la rue. »

Les parents cherchent bien évidemment des solutions à leur portée

  • par temps sec, venir à pied ou à vélo, « A partir de Sart-Risbart, pas question de laisser les enfants seuls à vélo, ni par la route, même si une ligne blanche vient d’y être tracée, ni par le chemin nouvellement aménagé, trop long, pas assez sécurisant. »,
  • se garer de l’autre côté de l’îlot et emprunter le sentier qui le traverse,
  • se garer au bout de la rue et terminer le chemin à pied,
  • arriver plus tôt, avant le trafic …

Pourquoi la commune ne fait elle rien? Que devrait-elle faire ? On le sait, un problème de mobilité n’est que rarement résolu par une solution ponctuelle miracle. Mais a contrario, il ne faut pas non plus attendre d’avoir un plan pharaonique pour bouger. Ni  un accident qui mettrait en péril la vie d’un enfant, d’un parent ou d’un riverain.

Le plus urgent : mettre un agent de police deux fois une demi heure par jour à la rentrée et à la sortie des classes. « Les rares fois où un agent est présent, on peut déjà le détecter du bout de la rue, le trafic est fluide, les conducteurs plus disciplinés ».

Le plus évident : mettre la rue à sens unique et aménager un trottoir digne de ce nom. Quelques parents nous disent toutefois que les riverains n’aiment guère cette idée. Cela mériterait d’être vérifié. Après tout, les riverains sont aussi les premiers à faire les frais de ce capharnaüm…

Et puis des idées parfois immédiatement réalisables : mieux organiser par exemple le parking sur la place devant l’église. Et d’autres idées qui ouvrent le champ et la perspective : réfléchir la trajectoire du trafic en élargissant la réflexion à la nouvelle crèche d’Incourt qui draine également un trafic important sur la même trajectoire aux mêmes heures de la journée ; trouver de vraies solutions de mobilité douce notamment en réouvrant le chemin aujourd’hui labouré qui mène de Sart Risbart au tournant de la rue d’Incourt.

Je vous le disais : une chouette consultation citoyenne ! D’autres avis ? D’autres idées ? N’hésitez pas à contacter la locale Ecolo d’Incourt sur incourt.ecolo@gmail.com. Nous en tiendrons compte lors du développement de notre programme.

Carole Crabbé