Écho des conseillères du CC du 26 avril 2018

Publié le 29 avril 2018
Rédigé par 
minnegenevieve
Dans cet écho : Incourt, Commune hospitalière et le coeur d’Incourt.
Le Conseil a commencé par l’interpellation citoyenne d’Anne-Marie Tjolle, qui relayait le souhait d’un groupe d’incourtois, de plus en plus nombreux, pour rendre Incourt, « Commune hospitalière ». Le Collège a proposé une Motion, votée à l’unanimité des conseillers présents. Ça fait chaud au cœur .
Il s’agit de la sensibilisation de la population sur les migrations et l’accueil de l’autre, tout particulièrement les élèves de son réseau scolaire, du maintien des deux ILA (Initiative Locale d’Accueil) présentes sur le territoire communal. La commune s’engage aussi à développer plusieurs projets, dont l’intégration scolaire des enfants réfugiés et soutenir les initiatives permettant l’apprentissage optimal de la langue française.
Bravo aux citoyens qui ont porté la motion et aux conseillers communaux.
Le second point remarquable de ce Conseil est l’interpellation de l’opposition Ecolo concernant le mécontentement des habitants et usagers du nouveau cœur d’Incourt ainsi que la remarque de Benoît Malevé sur Facebook, incriminant la responsabilité de la CLDR.
Muriel Flamand a reprécisé les différences entre ce que la CLDR a proposé et ce qui a été réalisé!
Voici son intervention :
« Nous avons constaté de visu, lu dans la presse et sur les réseaux sociaux les anomalies d’aménagement du centre d’Incourt. Benoît souligne auprès du journaliste que les aménagements ont été faits en concertation avec la CLDR, donc des citoyens. Je souhaiterais attirer l’attention du collège sur la réalité des réunions de CLDR. De nombreux membres ont exprimé leur désappointements devant les multiples adaptations du projet (ainsi que des autres projets entre parenthèses) qui finit par ne plus ressembler au projet initial. la CLDR se réduit à tellement peu de membres présents qu’il ne s’agit plus d’une consultation. Et tellement peu de membres sont présents parce que leur avis n’est pas pris en compte. Les réunions de CLDR sont des chambres d’entérinements des projets décidés par le collège, pas une consultation citoyenne.
Sur le cœur d’Incourt-même, la confusion trottoirs-rue était initialement dans un revêtement identique fait de pierre bleue et pavés de manière à ressembler plus à un trottoir qu’à une route, « d’où l’effet sur le conducteur qui aura tendance à ralentir », dixit Marie de St George, auteure du projet. Mais la pierre bleue et les pavés ont été remplacés en de nombreux endroits par du bitume, matériau qui fait plus penser à une route qu’à un trottoir. L’effet est donc manqué.
Par ailleurs, les espaces de parking en rue et les obstacles devaient être encore corrigés par Marie de St George sur site de manière à assurer la fluidité et la sécurité maximale. Cela avait fait l’objet de nombreuses remarques en CLDR. Mais quel est l’avis de Marie de St Georges sur la réalisation, la fluidité et un coussin berlinois placé en plein tournant et parking ? « 
Colette Prevost