Début 2014 : échos du Conseil communal

Publié le 3 mars 2014
Rédigé par 
minnegenevieve

Quelques échos, parmi les points les plus intéressants du premier conseil communal de 2014.

Fin janvier 2014, le conseil lançait la procédure visant à désigner un auteur de projet pour les aménagements du cœur d’Incourt. Notre bourgmestre vous a déjà maintes fois répété qu’il s’agissait de son projet prioritaire et vous avez certainement entendu parler de montants de travaux et de subside faramineux. N’en déplaise aux mieux informés d’entre vous, le projet qui sera réalisé ne ressemblera en rien aux superbes dessins montrés il y a quelques années par Marie de Saint Georges aux habitants et aux membres de la CLDR.

o Pas de voie de circulation en pavés et pierres de couleurs différentes où la rue se confond avec le trottoir.

o Pas de petits espaces verdurisés redonnant au village d’Incourt un peu de ruralité, diminuant par la même occasion la dominance des revêtements minéralisés. Au contraire, la rue sera recouverte de bitume, comme à l’ordinaire. Si ce n’est que les rues d’Incourt en ont bien besoin au vu des nombreux chantiers qui ont eu lieu ces dernières années et pour lesquels la qualité de la remise en état des voiries a toujours laissé à désirer.

o Pas d’aménagement spécifique pour les places du village.

o Du parking alterné sur la rue Baron Bouvier qui est parcourue par la ligne de bus la plus régulière de la commune. Nous avons expressément demandé de tenir compte des doléances du TEC dans les aménagements afin de générer le moins de désagréments pour les riverains.

o Pas de solution mise en avant pour faciliter l’accès à la rue Baron Bouvier à partir du carrefour Altman et y sécuriser le cheminement des piétons descendant du bus.

Finalement, les incourtois retrouveront simplement une rue remise à neuf alors que de nombreux auteurs de projet ont déjà été payés pour réfléchir à des solutions de réaménagement innovantes.

Par ailleurs, ce projet est en route depuis 2006. Et il fera encore partie du bilan de la majorité pour plusieurs années.

Pour changer complètement de sujet, voici un point touchant directement l’environnement :la gestion différenciée des espaces publics, un sujet qui nous motive car il est destiné à renforcer notre ruralité . Le conseil a pu entendre Frédéric Jomaux, le spécialiste de la région wallonne invité au conseil communal, nous donner des explications très complètes
accompagnées de nombreux exemples. Décision a été prise d’engager la commune dans un telle démarche. De toute façon des dispositions prises par le gouvernement wallon interdiront aux communes l’usage de produits phyto dans de nombreux espaces publics dès le mois de juin 2014. Mais c’est un engagement que nous applaudissons. Tous les conseillers communaux n’en font pas autant, au nom de la liberté de répandre n’importe quel poison sur sa propriété pour détruire le vert de nos campagnes, notre ruralité !

Terminé l’épandage de désherbants le long de nos routes communales et les longues trainées jaunes qui perduraient des semaines durant. Terminé d’asperger les graviers des sentiers, des cimetières, des placettes et autour des monuments. Le spécialiste de la région wallonne nous pousse à réfléchir à des aménagements différents des cimetières afin d’y faire repousser de la verdure qui permette de ne plus répandre dès produits chimiques au moindre brin d’herbe. Les exemples sont légions dans les communes qui nous ont précédées dans la démarche. Profitons-en et retenons-nous de crier au retour de la forêt vierge. En tant que citoyens d’Incourt attachés à la ruralité, nous sommes naturellement tolérants à la végétation spontanée.

C’est en tout cas ce que Frédéric Jomaux nous demande de retrouver : de la tolérance….à la nature. Nous connaissons des cimetières plantés d’arbres, divisés par des haies, verts de gazon autour des tombes. Nous ne disposons pas toujours d’une place immense, mais c’est bien dans un endroit comme celui-là que nous aimerions enterrer nos aieux. Différentes solutions s’offrent à nous en fonction de l’usage des lieux : l’enherbement, les plantes arbustives ou couvres-sols, les zones de pré fleuri ou un paillage compact.
Voilà un projet motivant qui nécessite de changer les habitudes prises par les autorités communales et ainsi , inciter les citoyens à faire de même.
Pour plus d’information sur le changement de législation en la matière en région wallonne, cliquez sur le lien suivant http://www.uvcw.be/no_index/articles-pdf/5277.pdf

Vos dévouées,
Muriel Flamand & Colette Prévost