Mettre en oeuvre une gestion durablement saine et éthique des finances communales

1. Répondre à la crise bancaire

La crise financière et la crise bancaire ont montré les limites du système financier actuel. La déconfiture de Dexia à l’automne 2011 pose des hypothèques sur le financement futur des administrations locales. Les autorités communales ne doivent recourir qu’aux techniques classiques de financement (non spéculatives) qui ont fait leur preuve et sont sans aucun risque financier.

Les priorités d’ecolo :

1.1. Placer la trésorerie, les réserves financières e t les fonds de pension de la commune dans une banque éthique (non spéculative et dont les investissements répondent à des critères de développement durable et de respect des droits humains).

1.2. Participer le cas échéant au redéployement d’une banque publique permettant la collecte de l’épargne publique en vue de l’investir dans le bien public.

1.3. Baliser sérieusement le recours au partenariat public privé.

2. Une Fiscalité au service du développement durable local

Repenser la fiscalité communale en fonction des objectifs de développement durable localement.

Les priorités d’ecolo :

2.1. Appliquer le principe du pollueur-payeur (sacs poubelles payants, répression des dépôts illégaux et incinérations sauvages, taxe sur les antennes GSM)

2.2. Instaurer une fiscalité propice aux services et commerces de proximité (éviter la surtaxation des commerces implantés dans les noyaux d’habitat)

3. Maintenir l’équilibre budgétaire

3.1. Faire un plan de gestion communale sur plusieurs années en parallèle à la Déclaration de Politique Générale.

3.2. Développer les synergies positives entre communes voisines pour des investissements lourds, une meilleure coordination des actions ou la réalisation de projets communs en assurant la qualité du service aux citoyens et le contrôle démocratique.

3.3. Investir dans la production locale d’énergies renouvelables.

4. Répondre à la situation de crise par l’innovation, la participation et la coopération

Les priorités d’ecolo :

4.1. Donner une place aux partenariats publics-citoyens notamment via la promotion de coopératives citoyennes pour l’investissement dans les énergies renouvelables et dans l’exploitation de biens qui appartiennent à la collectivité (eau des nappes phréatique, eau de pluie, etc.).

4.2. Soutenir des initiatives de monnaies complémentaires comme outil de relocalisation économique.

5. Subventions aux associations actives localement

Assurer la transparence et l’objectivité dans l’octroi des subventions aux associations culturelles et sportives sur base d’un rapport d’activité annuel, en tenant compte des services rendus à la population et d’une équité homme-femme.